Gloria l’une des fondatrices de l’association nous explique :
« En ce qui me concerne, j’ai d’abord collaboré de façon personnelle avec quelques associations de Séville, et à partir de décembre 2014, mon amie Irene et moi avons décidé de ns constituer officiellement. Il y a à peu près 6 ans que nous collaborons et essayons d’aider à chercher des familles pour les animaux abandonnés de l’Association Black Galgo; pour pouvoir gérer les adoptions de façon plus sérieuse et responsable et assurer le bien-être des animaux que nous sauvons. Irene et moi formons 50% de l’Association, et nous vivons toutes les deux ds la localité de Palomares del Rio de Séville. Nous fonctionnons exclusivement avec des FA, et seulement dans des cas extrêmes nous plaçons les animaux en Résidence. Nous couvrons les frais avec les cotisations de à peine 12 adhérents et 46 « teamers ». Quand nous avons une urgence, nous réalisons des tombolas et nous recevons quelques aides ponctuelles pour couvrir les frais vétérinaires. Nous avons en moyenne entre 50 et 60 chiens sauvés par an, surtout de race galgo. Irene et moi faisons tout le travail, recueil des animaux, bains, visites de contrôle chez le vétérinaire, estimations et entrevues des adoptants et le suivi. Adriana et Luisa aussi collaborent avec nous en gérant les publications sur Facebook, mais nous n’avons pas de moyens ni d’infrastructures pour une page Web. Nous avons à peu près 4 FA fixes de bonne qualité, qui bien que saturées, nous sont d’une grande aide. Pour la zone de risque majeur de chasse où nous vivons, nous avons décidé de ns centrer surtout sur la race des galgos très maltraitée par ici. Nous recueillons principalement des galgos directement des chasseurs, ns recevons des avis directement d’eux avant qu’ils ne les sacrifient, quand ils ne leur servent plus à rien. D’autres fois, ns les recueillons ds des fourrières ou directement ds la rue ou sur les routes, car chez ns il est très fréquent de sortir de la maison et de les trouver presque devant la porte. La race des bodegueros est très courante aussi là où nous vivons, car la majorité des chasseurs, personnes de la campagne, ont l’habitude d’avoir des bodegueros ou des « ratoneros » comme ils les appellent pour débarrasser le terrain des rats et des souris. C’est aussi une race très maltraitée et qu’ils estiment peu, car ils les élèvent de façon non discriminée et sacrifient les bébés à peine nés de façon très cruelle. Plusieurs fois nous avons recueilli des portées entières pour éviter qu’elles ne soient sacrifiées; nous les avons élevés au biberon, mais il nous a été très difficile de trouver des familles de qualité, et nous ne l’avons pu que grâce à l’aide de l’Association de Barcelone nommée « Savealive ». En Andalousie, nous n’avons même pas reçu une demande d’adoption. Cette association comme presque toutes est saturée et il lui est très difficile de nous aider maintenant. »