Description du refuge et de l’association par sa présidente : 

« Notre association a un accord avec la mairie de notre commune : ne pas envoyer les animaux en fourrière, l’engagement de faire tout notre possible pour replacer les animaux via l’adoption, et éviter les euthanasies, allant vers un taux d’euthanasie 0.

Même si c’est bientôt fini, c’est de plus en plus compliqué pour nous, nous sommes limités en espace dans nos installations actuelles. Il n’y a pas encore d’installation municipale, nous avons dû louer des chenils dans une résidence privée, 15 pour chiens et chats, afin d’accueillir en théorie 50 animaux, aujourd’hui nous en accueillons plus de 80, en effet les adoptions prennent beaucoup plus de temps que les sauvetages faits dans la rue. La situation commence à devenir angoissante, surtout avec des races comme le Bodeguero, qui, ici, malheureusement est une race très commune, qui est donc très peu recherchée ou appréciée.

Nous avons établi un protocole d’actions très sérieux au niveau sanitaire. L’animal secouru va immédiatement chez le vétérinaire, ou on lui fait le test de 3 maladies méditerranéennes, on le déparasite (anti-puces et vermifuge), on le puce si ce n’est pas déjà fait, on le vaccine contre tout, et, si il n’est pas réclamé dans les 10 jours suivants par son propriétaire, il est stérilisé. Si ils sont encore chiots, on attend, et si ils sont adoptés, l’adoptant doit s’engager à faire la stérilisation une fois le chien assez âgé.
Comme nous sommes dans une résidence privée, nous avons aussi comme contrainte que le propriétaire ne nous laisse pas avoir de visiteurs, nous devons donc bouger et nous faire voir dans des événements, journées chiens… Et comme nous ne pouvons pas recevoir les futurs adoptants ou visiteurs, nous devons prendre des rendez-vous avec eux en extérieur afin de leur présenter les animaux, ce qui nous donne encore plus de travail.